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السبت، 23 أبريل 2016

roue de vehicule

Une rou est une pièce mécanique de forme circulaire tournant autour d'un axepassant par son centre. La roue est l'une des huit machines simples.
Les traces de roues, des représentations de roues, des jouets à roues en terre cuite, ou encore des vestiges de roues elles mêmes, font leur apparition archéologiquement en différents lieux en Europe et au Proche-Orient vers la fin du Néolithique, mais il n'est pas possible de déterminer le lieu et l'époque précise de l'invention des premières roues, du fait de la rareté des vestiges l'attestant et du potentiel de diffusion rapide propre à cette technologie.
Traditionnellement, l’invention de la roue a longtemps été attribuée à Sumer en basse Mésopotamie dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.-C., à la suite de la découverte d'un pictogramme représentant très schématiquement un chariot à deux roues sur une tablette issue du temple d’Inanna, à Uruk, la roue de transport était alors considérée comme une invention dérivée du tour de potier également attestée à Sumer à cette époque. En réalité la première utilisation attestée de véhicules à roues en Mésopotamie date de la première moitié du IIIe millénaire av. J.-C.. Mais le pot de Bronocice, découvert en Pologne en 1974, présente un pictogramme gravé qui est la représentation d'un chariot à quatre roues et on estime sa datation à 3500 ans av. J.-C., de la culture des vases à entonnoir, ce qui a permis de mettre en doute l'origine sumérienne de la roue. Des chariots à roue datant du début du IIIe millénaire av. J.-C. sont découverts dans les kourganes des premiers peuples indo-européens supposés de la culture de Yamna et des cultures dérivées, et un chariot plus ancien est découvert dans le kourgane de Starokorsunskaya appartenant à la culture de Maïkop dans leKouban au nord du Caucase2. Un jouet en forme de taureau à roues et d'autres indices attestent de la connaissance de la roue plus anciennement encore dans la culture de Cucuteni-Trypillia en Ukraine dès la première moitié duIVe millénaire av. J.-C., la culture de Cucuteni-Trypillia utilisait d’ailleurs aussi le tour de potier avant Sumer3. Et enfin la découverte de vraies roues de véhicules en bois en Europe centrale datant de la fin du IVe millénaire av. J.-C. a définitivement mis un terme à la théorie de l'invention sumérienne.
La plus ancienne véritable roue en bois montée sur un axe qui a pu être conformément datée a été découverte en 2002 enfouie dans un marais (facilitant la conservation) près de Ljubljana en Slovénie4, le dispositif est daté au radicarbone de 3340-3030 av. J.-C. pour la roue et de 3360-3045 av. J.-C. pour l'axe. Mais la roue de Ljubljana Marshes n'est pas isolée et d'autres roues de la même période sont maintenant connues en Europe centrale. Deux techniques distinctes d'assemblage roue-axe sont actuellement identifiées en Europe pour les premières roues du Néolithique: un type de construction de chariot péri-alpin trouvé dans lessites palafittiques autour des Alpes où la roue et l'axe tournent ensemble, comme c'est le cas de la roue de Ljubljana Marshes, et une technique connue dans laculture de Baden en Hongrie où l'axe reste fixe, les deux techniques semblent contemporaines et sont attestées entre 3200 et 3000 av. J.-C.5
L'usage de la roue est inconnu dans l’Amérique précolombienne (les civilisationsInca, Maya, etc.), bien que des objets en pierre en forme de roue y aient été retrouvés et considérés comme des jouets (datés de 1500 ans av. J.-C.) mais pas d’engins utilisant la roue. Ce paradoxe est retenu comme exemple par Alain Graspour illustrer le refus d’engagement dans des trajectoires technologiques données bien qu’accessibles en termes de faisabilité. Jared Diamond a quant à lui émis la théorie selon laquelle seules les civilisations qui disposaient d'animaux de trait (ce qui n'était pas le cas des Amérindiens) ont utilisé des attelages ; la roue n'étant pas utile pour les autres6. La roue était également inconnue en Afrique subsaharienne et en Océanie jusqu’à son apport par la colonisation européenne.
Les premières roues étaient pleines, en bois, souvent constituées de trois ou quatre pièces assemblées.Les roues à rayons et à jantes, à la fois bien plus légères et plus stables, apparaissent vers 2000 ans av. J.-C. dans la culture de Sintashta, une culture indo-européenne au sud de l'Oural, il s'agit alors des premiers chars de combats légers, rapides et maniables, tirés par des chevaux. Cette technologie a probablement beaucoup contribué à l'expansion des langues indo-iraniennes en Asie du Sud depuis la steppe d'Eurasie centrale, mais la technique se diffuse aussi rapidement à d'autres peuples. La pratique de l'enterrement des chars et des chevaux dans deskourganes avec leurs propriétaires défunts a permis aux archéologues d'en découvrir un grand nombre et de suivre son expansion géographique. Ainsi les chars de combat avec roues à rayons et jantes se répandront rapidement dans toute l'Eurasie, en même temps que les chevaux domestiques, depuis l'Europe à la Chine et l'Inde, et jusqu'en Égypte, durant le IIe millénaire av. J.-C.7. La roue semble faire son apparition pour la première fois en Égypte et en Chine avec l'arrivée de ces chars de combat.

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